RubberGreen : une révolution dans le recyclage du caoutchouc.

Le site de Frameries, outre l’attachement local, était un choix stratégique car situé à proximité de Bridgestone Aircraft, fournisseur de matière première pour la société naissante : les déchets de rechapage de pneus d’avion. 

Après transformations, ces déchets ont une pléthore d’applications possibles, notamment pour le transport ferroviaire et la construction, comme des semelles posées sous les ballasts des voies de chemin de fer ou des isolants phoniques pour les bâtiments.

L’économie circulaire, comme ADN de la société

Mais, à la différence des concurrents dans le domaine du recyclage du caoutchouc, RubberGreen a mis au point un processus capable de transformer le matériau recyclé afin qu’il ait les mêmes propriétés mécaniques que le caoutchouc d’origine. 

Dès sa création, la société a cherché à développer un autre processus de transformation que l’ajout d’un liant polyuréthane car cette « colle » réduisant les capacités de traction du caoutchouc. 

Et voilà comment grâce à son processus de dévulcanisation - RubberGreenCycle - l’entreprise est pionnière dans le recyclage de pneu. L’entreprise est la seule à utiliser ce processus et donc produire des applications « pur caoutchouc ». Les déchets deviennent matières premières. Tout se transforme. Rien ne se perd. Aucun déchet ne sort de l’entreprise. Une vraie logique d’économie circulaire !

Une mise en relation et un soutien financier pour faire naitre le projet WholeTrack

Ce projet de recherche et développement a été possible notamment grâce à un concept à l’initiative du Pôle MecaTech : le projet WholeTrack. Il s’agissait de réunir quelques entreprises afin d’élaborer des solutions techniques afin de réduire le nombre d’intervention sur les voies de chemin de fer. 

Malgré la lourdeur administrative d’un tel projet, il a permis de développer une application utilisée dans le domaine ferroviaire, encore actuellement le principal facteur de croissance de RubberGreen et son produit démonstrateur. 

Selon Olivier Prud’homme, le Pôle MecaTech est également important en termes financiers : « La labélisation de nos projets d’investissements sont très intéressants. 

Le projet WholeTrack a été un important facteur de croissance et cette sécurité financière nous a permis d’innover. » L’entreprise fait appel régulièrement à des primes à l’investissement, et ces plusieurs millions sont redistribués entre équipements et R&D. « Le FEDER amplifie le taux de prime à l’innovation et permet de faciliter les opérations de financement », ajoute encore le CEO.

Avec une croissance à deux chiffres, quoiqu’il arrive - mauvaise conjecture ou incendie ravageant ses bâtiments – RubberGreen n’est qu’au début de sa conquête du marché, car ses produits sont uniques, multiples et prometteurs. 

Ses semelles pour traverses font le tour du monde, parfois par des intermédiaires. L’entreprise se positionne actuellement sur l’Europe et la zone MENA, ce qui n’empêche pas de passer directement quelques contrats avec l’Inde. 

Outre le ferroviaire, ses applications à haute valeur ajoutée sont également des produits extrêmement intéressants dans le bâtiment, en toiture plus particulièrement, mais également dans le secteur automobile. 

Ses gros défis sont actuellement de développer sa vente et de constituer une bonne équipe de management pour affronter une croissance entre 15 et 20 millions de CA d’ici 2025. Avec un tel marché potentiel et des idées de développement multiples, RuberGreen est une des entreprises hennuyères des plus prometteuses.

Le Pôle MecaTech : pour concrétiser les idées innovantes

Tout comme vous faites appel à un organisme financier et à un bon architecte pour vos projets personnels, les entreprises manufacturières innovantes comme Rubbergreen font appel au Pôle MecaTech pour construire leur projet d’innovation, s’associer à des partenaires à haute valeur ajoutée et décrocher le meilleur financement possible.